L’automne correspond à la phase lutéale, ou post-ovulatoire, du cycle menstruel, du jour 16 à 28 environ. Le follicule ovarien se transforme en glande: le corps jaune. Une hausse de la progestérone, hormone préparant la muqueuse de l’utérus (ou endomètre) à abriter un possible ovule fécondé, se produit.
L’automne est une période de retour au calme après l’euphorie estivale, de récolte de ce qu’on a semé et de repos après les durs labeurs. Tout comme les feuilles qui se détachent des arbres, laisse aller ce qui ne te sert plus afin de maximiser le repos qui viendra avec l’hiver. On ferme les dossiers pour un hiver en toute tranquillité.
Cette période est aussi propice pour connecter plus en profondeur à ton intuition à travers la méditation, les marches en nature et le journaling. C’est l’occasion idéale d’apprendre à écouter ton corps et tes besoins.
Le taux plus élevé de progestérone encourage la dégradation des protéines musculaires. Le taux d’oestrogène étant plus bas durant la dernière portion de cette phase, la récupération suite à un entraînement se fait plus difficilement. Pour fournir de l’énergie au corps durant la phase lutéale, le corps utilise ses réserves de graisse.
De la fatigue, une perte de motivation, de l’irritabilité et de la faiblesse peuvent être ressenties. De la rétention d’eau peut aussi être présente. Privilégie donc des entraînements à faible impact, comme le yoga et le Pilates, ou d’endurance avec des charges légères et plus de répétitions.
Côté yoga, cette phase est marquée par un dominance du dosha pitta. Pour rafraîchir le tout, privilégie des séances vinyasa douces et enracinantes ou du yin, qui permettent de calmer le système nerveux tout en te détachant en douceur de ce qui ne te sert plus.
Il est normal d’expérimenter un plus grand appétit durant la phase lutéale. Des rages de sucre peuvent aussi survenir durant cette période, puisque l’oestrogène limite l’utilisation des réserves de glucides dans le cas d’une éventuelle fécondation de l’ovule. Privilégie une alimentation chaude, comme des potages, et ajoute des bons gras à ton alimentation.
Des légumes racines ainsi que des glucides complexes, comme la patate douce et le riz brun, sont aussi à mettre au menu. Assimilés lentement par l’organisme, les glucides complexes assurent un taux de glycémie plus stable. La progestérone peut ralentir le transit intestinal. Pense donc à ajouter des fibres à ton alimentation. Enfin, la progestérone favorisant la perte de sodium, sale tes plats avec du sel himalayen ou de mer.